Carnet noir : décès de l’icône Quincy Jones

Le trompettiste américain Quincy Jones est passé de vis à trépas, ce dimanche 03 novembre, à l’âge de 91 ans. La nouvelle a été annoncée par son attaché de presse Arnold Robinson. “Ce soir, c’est le coeur plein, mais brisé, que nous devons partager la nouvelle du décès de notre père et frère Quincy Jones”, a-t-il informé dans un communiqué le matin du lundi 04 novembre.

Quincy, pilier de l’industrie musicale

De l’or au bout des doigts, Quincy Jones avait le don de transformer la boue en parure de haute valeur, comme un alchimiste. L’industrie musicale mondiale n’est pas près de l’oublier, même après des siècles, ses oeuvres sont intemporels de même que les artistes qui ont bénéficié de sa magie. Qui dit Quincy dit Michael Jackson ! C’est lui le génie derrière l’album Thriller de la légende de la pop américaine qui détient toujours le record de l’album le plus vendu de tous les temps. Cet exploit est suffisant pour résumer l’incroyable carrière de ce cador du showbiz mondiale. Trompettiste, arrangeur, compositeur et producteur, il était tout-en-un. Il était l’un des rares artistes qui ont gagné au moins un Emmy, un Grammy, un Oscar et un Tony.

Les hommages fusent de partout

Impossible de passer inaperçu avec une telle notoriété, même le jour de son départ. Quelques hommages d’artistes africains à Quincy Jones, à la fois peinés et reconnaissants de ses bienfaits.

La chanteuse béninoise Angélique Kidjo : « Tu es l’un des premiers musiciens à avoir montré la beauté de la vraie musique africaine. »

Le pianiste malien Cheick Tidiane Seck : « Aucun mot pour définir Quincy Jones, ce grand baobab de la musique universelle. Je prie pour le repos éternel de son âme. »

Richard Bona, musicien camerounais : « Notre père, pote, maestro, ami, mentor vient de nous quitte, dure journée. »