TikTok traduit en justice par sept familles

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Ce lundi 04 novembre, une plainte a été déposée contre TikTok au tribunal judiciaire de Créteil, en France, par sept familles. L’application de flux vidéos, dont la maison mère est ByteDance, est accusé de promouvoir des contenus relatifs à l’automutilation. C’est une goutte de trop qui n’aura pas que pour conséquence de faire déborder le vase, cette action en justice est susceptible d’entraîner la suspension dudit réseau dans l’Hexagone. Échec et mat !

Les faits !

À l’origine de cette procédure, des drames personnels et familiaux : les enfants de ces familles, toutes des adolescentes, ont été confrontées à des contenus violents qui incitaient à l’automutilation, aux troubles alimentaires, voire au suicide. Les répercussions ont été tragiques, car deux d’entre elles se sont données la mort, quatre autres ont tenté de mettre fin à leurs jours, et une a développé des troubles alimentaires sévères. Laure Boutron-Marmion, l’avocate des familles, pointe une responsabilité claire de TikTok. Elle accuse l’entreprise de ne pas avoir mis en place des mesures de modération adéquates pour préserver les adolescents des contenus dangereux.

Attention aux réseaux sociaux !

À l’heure où les plateformes sont de plus en plus scrutées pour leur impact sur la santé mentale des jeunes, cette affaire pourrait bien marquer un tournant dans la régulation des réseaux sociaux en France et partout dans le monde. Que cette plainte aboutisse ou non, elle est une prise de position ferme. La protection de l’enfance ne saurait être donnée en holocauste sur l’autel du divertissement digital.

James Kadié