
En 2025, la skincare évolue vers une approche plus scientifique et personnalisée. Les dermatologues insistent sur l’importance de décrypter les formules, car certains ingrédients autrefois plébiscités révèlent des effets indésirables sur les peaux modernes, soumises au stress environnemental et aux routines chargées. Si les tendances beauté glorifient le « clean » et le « slow », les professionnels de la peau alertent sur des composants spécifiques, souvent masqués derrière des allégations marketing séduisantes.
Les sels d’aluminium
Longtemps critiqués dans les déodorants, les sels d’aluminium se cachent aussi dans certains correcteurs de texture ou fonds de teint longue tenue. Leur mécanisme d’action ? Rétrécir temporairement les pores pour limiter la brillance. Mais ils provoquent des irritations et des micro-inflammations, surtout en climat urbain. Les sticks matifiants à l’argile rose ou à la silice végétale offrent un résultat similaire, sans risque.
Les silicones lourds
Les dimethicone ou cyclopentasiloxane, fréquents dans les crèmes hydratantes ou primers, créent une sensation de velouté immédiate. Le problème esr que ces silicones occlusifs forment une barrière étouffante sur l’épiderme, aggravant les imperfections chez les peaux mixtes à grasses. Ils perturbent également le microbiome cutané, essentiel pour une peau résistante. Les alternatives ? Des esters végétaux comme le squalane d’olive ou le bisabolol, qui préservent la respiration cellulaire.
Les parfums synthétiques
Même estampillés « hypoallergéniques », les parfums synthétiques (mentionnés comme *parfum/fragrance*) contiennent des molécules instables. En s’oxydant au contact de la pollution ou des UV, ils génèrent des radicaux libres responsables de rougeurs et de sensibilisation chronique. Les dermatos recommandent des actifs parfumés naturels stabilisés, comme l’extrait de vanille Bourbon ou l’huile essentielle de santal, moins irritants à faible concentration.
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