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Quand la légende bénit la relève

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Latif Lassissi

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À Abidjan, sur la scène du FEMUA, il ne s’agissait pas d’un simple passage. C’était une rencontre de générations, un moment de grâce, un symbole fort.

Angélique Kidjo, la grande dame, la Mama Africa comme on l’appelle avec respect et affection, a une fois de plus électrisé la scène. Elle n’a pas juste chanté. Elle a imposé sa marque, celle d’une femme libre, puissante, entière, fidèle à elle-même et à l’Afrique qu’elle incarne depuis des décennies. À chaque note, à chaque pas, elle a rappelé au monde pourquoi elle est l’icône incontestée de la world music. Et comme toujours, elle n’a pas dérogé à sa grandeur. Elle a honoré son nom, sa carrière, son engagement.

Mais ce soir-là, un détail a marqué les esprits : sa présence aux côtés de Roseline LAYO .

Un geste fort. Une image puissante. Comme une transmission symbolique, une onction silencieuse.

Car Roseline Layo, c’est plus qu’une étoile montante. C’est une voix, une présence, une force. Elle incarne cette jeunesse ivoirienne ambitieuse, enracinée et fière. Elle a l’énergie, le talent et surtout, cette capacité rare à émouvoir tout en restant vraie.

Oui, elle peut tracer sa propre légende.

Oui, elle peut porter haut les couleurs de la musique ivoirienne.

Oui, elle est prête.

Rosy, le flambeau est entre tes mains. Prends-le. Va. Brille.

Pour la Côte d’Ivoire, pour l’Afrique, pour l’héritage qu’on t’a confié.

La scène t’attend. L’histoire aussi.

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